Le Gouvernement cible un peu plus d’un million élèves du Le Gouvernement cible un peu plus d’un million élèves du primaire, âgés entre 6 et 12 ansprimaire, âgés entre 6 et 12 ans

Après le succès de retentissant de la 1ère opération, qui aura permis d’enrôler un peu plus 50 mille élèves de Class 5, class 6 ; CM1 et CM2 ; le Gouvernement veut rééditer l’exploit avec une ambitieuse marge. Le 18 mars 2025, le Ministre de l’Education de Base, le Pr Laurent Serge ETOUNDI NGOA, ses homologues du MINPROFF, MINJUSTICE et les partenaires de la Banque Mondiale, ont officiellement lancé la 2e phase de cette opération. Elle consiste à l’établissement et à la délivrance des actes de naissance au profit de 1 038 699 élèves des écoles primaires publiques du Cameroun, de la SIL au CM2 ; Class 1 jusqu’en Class 6.

Des statistiques de la période 2022-2023, font un constat froid et alarmant. Plus d’un million 412 mille 128 élèves, régulièrement inscrits en cycle primaire au Cameroun, ne possèdent pas d’acte de naissance. Cette situation déplorable est favorisée par plusieurs pesanteurs parmi lesquelles les coutumes et traditions, la lourdeur administrative et bien d’autres raisons encore.

Véritable frein aux Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD4, qui confère le droit à l’éducation pour tous, il était de bon ton de prendre des mesures, question de remédier à cette incongruité, qui a éloigné jusqu’ici, des milliers d’enfants du chemin de l’école.

Pour apporter une réponse solide à ce problème, le Gouvernement, et ses partenaires techniques et financiers, au premier rang desquels la Banque Mondiale, via le Programme d’Appui à la Réforme de l’Education au Cameroun (PAREC), ont mis en place un projet ambitieux, dont la première phase a officiellement été lancée le 22 mars 2024, avec une enveloppe budgétaire de 600 millions de francs CFA.

Selon des explications, elle a ciblé 50 000 élèves régulièrement inscrits en classes de CM1 et CM2 ; class 5 et Class 6. Grâce à une mobilisation sans précédent et à un effort collectif, cette phase s’est achevée avec un succès retentissant au mois de mai 2024. L’engagement des acteurs institutionnels, ainsi que des partenaires techniques et financiers à l’instar de l’UNICEF et la Banque Mondiale, a été déterminant pour l’aboutissement de cette première étape. Le succès de cette première phase, a incité le MINEDUB à poursuivre ses efforts avec le lancement de la deuxième phase. Ce projet, qui a été présenté lors d’une cérémonie riche en symboles, vise à fournir des actes de naissance à environ 1 038 699 élèves du primaire âgés de 6 à 12 ans, qui n’en disposent pas encore.

Concrètement, cette cérémonie vise à informer la communauté nationale sur l’existence d’une deuxième phase de l’Opération spéciale ; mobiliser les acteurs, parmi lesquelles les parents des élèves sans actes de naissance, les acteurs institutionnels dont les services déconcentrés de l’Education de Base, du Ministère de la Justice, les autorités administratives et les autres acteurs communautaires et même humanitaires d’accompagnement ; sensibiliser par voie de presse, pour susciter l’adhésion des populations et créer une synergie au tour de cette deuxième phase.

La nécessité d’obtenir ces documents est d’une importance capitale, car l’absence d’acte de naissance constitue un obstacle majeur à la scolarisation des enfants, freinant ainsi leur accès aux services sociaux.

Le financement de cette deuxième phase s’élève à 2 400 000 000 FCFA, une somme mise à disposition par la Banque mondiale et le Partenariat Mondial pour l’Éducation. Cette collaboration permet de garantir une aide technique et financière, facilitant ainsi les démarches administratives. Les ministères de la Justice et de la Santé jouent un rôle crucial dans ce processus, tandis que l’implication des maires est également essentielle. En effet, ce sont eux qui sont chargés de délivrer les actes de naissance en se basant sur les jugements des tribunaux. L’impact de cette opération est déjà palpable. Le MINEDUB espère qu’avec cette deuxième phase, tous les enfants pourront exercer pleinement leurs droits, notamment celui à l’éducation. Cette initiative ne se limite pas à un simple enregistrement administratif. Elle représente un progrès significatif vers une éducation inclusive et équitable pour tous les jeunes Camerounais. Les autorités ont souligné l’importance de l’éducation comme clé du développement personnel et communautaire. En facilitant l’enregistrement des naissances, le gouvernement camerounais aspire à créer un environnement où chaque enfant peut bénéficier d’une éducation de qualité. Cela contribue non seulement à leur épanouissement personnel, mais également à la construction d’une société plus forte et plus équitable.

Le MINEDUB se réjouit de cette collaboration multisectorielle et souhaite que cette initiative contribue à l’amélioration du système éducatif camerounais dans son ensemble. En levant les barrières à l’accès à l’éducation, le Cameroun s’efforce de permettre à chaque enfant d’atteindre son plein potentiel. Cette opération d’enregistrement des naissances s’inscrit dans un effort global pour garantir que chaque enfant camerounais ait la possibilité de recevoir une éducation. Avec la détermination des autorités et l’engagement des partenaires, un avenir meilleur et plus inclusif pour tous les jeunes du pays est désormais à portée de main. Le défi reste grand, mais la volonté de surmonter ces obstacles est là, et c’est une promesse d’espoir pour les générations futures.

PAREC

Programme d'Appui à la Réforme de l'Education au Cameroun

Website: https://www.parec-cameroun.net

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